⚙️ L’arrivée de 𝗠. 𝗠𝗮𝗵𝗲𝗳𝗮 𝗔𝗻𝗱𝗿𝗶𝗮𝗺𝗮𝗺𝗽𝗶𝗮𝗱𝗮𝗻𝗮 à la tête du ministère du numérique ouvre une nouvelle page pour la gouvernance digitale à Madagascar.
Son défi : 𝐚𝐜𝐜𝐞́𝐥𝐞́𝐫𝐞𝐫 𝐥𝐚 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧 𝐧𝐮𝐦𝐞́𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞 tout en consolidant les bases déjà posées par l’𝐔𝐧𝐢𝐭𝐞́ 𝐝𝐞 𝐆𝐨𝐮𝐯𝐞𝐫𝐧𝐚𝐧𝐜𝐞 𝐃𝐢𝐠𝐢𝐭𝐚𝐥𝐞 (𝐔𝐆𝐃) — le bras armé de l’État pour la mise en œuvre de l’e-gouvernance et du projet d’identité numérique unique.
💭 Mais une question s’impose : 𝗼𝘂̀ 𝗲𝗻 𝗲𝘀𝘁 𝗹’𝗲́𝘃𝗮𝗹𝘂𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗲 𝗰𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗷𝗲𝘁𝘀 ? Avant d’en lancer de nouveaux, il serait essentiel de mesurer les résultats concrets du projet PRODIGY, l’état d’avancement de l’interopérabilité entre ministères, et la capacité réelle des citoyens et entreprises à utiliser ces outils.
⚡ Pendant ce temps, ailleurs dans le monde, les 𝗰𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲𝘀 𝗱𝗲 𝗱𝗼𝗻𝗻𝗲́𝗲𝘀 𝗜𝗔 deviennent si énergivores qu’ils utilisent d’anciens 𝗺𝗼𝘁𝗲𝘂𝗿𝘀 𝗱’𝗮𝘃𝗶𝗼𝗻 pour produire leur propre électricité. Un contraste saisissant quand on pense qu’à Madagascar, 𝘂𝗻𝗲 𝗴𝗿𝗮𝗻𝗱𝗲 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶𝗲 𝗱𝘂 𝗽𝗮𝘆𝘀 𝗽𝗲𝗶𝗻𝗲 𝗲𝗻𝗰𝗼𝗿𝗲 𝗮̀ 𝘀’𝗲́𝗰𝗹𝗮𝗶𝗿𝗲𝗿 𝗹𝗮 𝗻𝘂𝗶𝘁.
🇲🇬 Dans ce contexte, la priorité pour un pays comme Madagascar devrait être :
- 🔹 𝗥𝗲𝗻𝗳𝗼𝗿𝗰𝗲𝗿 𝗹’𝗮𝗰𝗰𝗲̀𝘀 𝗮̀ 𝗹’𝗲́𝗻𝗲𝗿𝗴𝗶𝗲, condition préalable à toute digitalisation.
- 🔹 𝗜𝗻𝘃𝗲𝘀𝘁𝗶𝗿 𝗱𝗮𝗻𝘀 𝗹𝗮 𝗳𝗼𝗿𝗺𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗻𝘂𝗺𝗲́𝗿𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗹𝗼𝗰𝗮𝗹𝗲, afin que la population devienne actrice et non simple spectatrice de cette transformation.
- 🔹 𝗙𝗮𝘃𝗼𝗿𝗶𝘀𝗲𝗿 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗷𝗲𝘁𝘀 𝗻𝘂𝗺𝗲́𝗿𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀 𝘂𝘁𝗶𝗹𝗲𝘀 𝗲𝘁 𝘀𝗼𝘂𝘁𝗲𝗻𝗮𝗯𝗹𝗲𝘀, qui améliorent directement le service public (état civil, santé, éducation).
- 🔹 𝗚𝗮𝗿𝗮𝗻𝘁𝗶𝗿 𝗹𝗮 𝗰𝗼𝗵𝗲́𝗿𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲 𝘃𝗶𝘀𝗶𝗼𝗻 𝗽𝗼𝗹𝗶𝘁𝗶𝗾𝘂𝗲 𝗲𝘁 𝗰𝗮𝗽𝗮𝗰𝗶𝘁𝗲́𝘀 𝘁𝗲𝗰𝗵𝗻𝗶𝗾𝘂𝗲𝘀.
🌍 Car la vraie transformation digitale ne se mesure pas seulement en décrets ou en plateformes… mais en 𝗶𝗺𝗽𝗮𝗰𝘁 𝗰𝗼𝗻𝗰𝗿𝗲𝘁 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗮 𝘃𝗶𝗲 𝗱𝗲𝘀 𝗰𝗶𝘁𝗼𝘆𝗲𝗻𝘀.
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